Biographie de Hector Berlioz
Mr HECTOR BERLIOZ est né en ISÈRE à LA CÔTE-ST-ANDRÉ le 11 décembre 1803. Il décédera le 8 mars 1869 à Paris.
Son père Louis Berlioz (1776-1867) est médecin et sa mère Antoinette-Josephine-Marmion (1784-1838), une catholique donc, rien à voir avec la musique.
Hector Berlioz n'est pas entouré de musiciens (c'est très rare en son époque.) À 6 ans, il va au séminaire pour suivre ses études puis en 1811 (à 8 ans), le séminaire ferme et son père se charge de son éducation.
Hector BERLIOZ se passionne pour la musique et son père apprend à son fils à jouer du flageolet «famille d'instruments à vent à sifflet (flûte à bec) » et à lire la musique.
Découvrant les dons de son fils et afin de les encourager, il fait venir de Lyon, en 1817, un maître de musique, Mr IMBERT, qui enseigne à Hector le chant et la flûte.
Pourtant, plus tard, quand Hector grandira ; sa famille ne souhaite pas qu'il en fasse carrière, car il appartient à une famille riche pour qui, « on ne construit pas un futur avec la musique, à moins de devenir montreur d'ours ! » Le père du futur compositeur voulait qu'il devienne médecin comme lui.
Hector se fâche avec eux et fréquente l'opéra de Paris et suit les enseignements de Jean-François Lesueur, puis d'Antoine Reicha.
Hector étudie la médecine comme prévu, mais il abandonne rapidement pour se concentrer à la musique. Il est tout de même promu bachelier des lettres à Grenoble, le 22 mars 1821.
Il se fiance avec Marie Moke, mais quitta Hector BERLIOZ pour Camille Pleyel.
Hector ne s'en remet pas de suite puis, en 1827, il se rend à une représentation de Hamlet de Shakespeare et tombe amoureux d'une artiste irlandaise prénommée Harriet Smithson. Hector, fou amoureux, lui écrira une symphonie : la Symphonie Fantastique en 1830 qu'il remaniera ensuite pendant plus de 15 ans.
Le temps passe et Harriet tombe également amoureuse de la musique et de Hector, mais voilà, les parents de celle-ci sont opposé au mariage. Hector BERLIOZ fait une tentative de suicide en
s'empoisonnant, les parents d'Harriet réagissent et donnent leur consentement pour le mariage en 1833.
Le succès est grand pour HECTOR BERLIOZ, il jouera des opéras, des musiques religieuses, des musiques symphoniques et remportera même le prix de ROME en 1831 avec une Cantate « poème
lyrique » : la dernière nuit de Sardanapale.
Harriet, quant à elle, ne veut pas de la célébrité, mais suivra son mari jusqu'à la mort.
À fond dans la musique, Hector Berlioz invente les genres du « monodrame lyrique » avec Lélio ou le Retour à la vie, de la « légende dramatique » avec La Damnation de Faust et de la « trilogie sacrée » avec L'Enfance du Christ, oeuvres conçues pour le concert, entre l'opéra et l'oratorio (drame lyrique religieux).
Hector fait énormément de concert en Allemagne, en Europe centrale et jusqu'en Russie, où sa musique est bien accueillie car, il a beaucoup de problèmes d'argent.
Avec son ami Franz Liszt, Hector Berlioz est à l'origine des grands mouvements nationalistes musicaux de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle.
Reconnu de son vivant comme un maître de l'orchestration et un chef d'orchestre novateur, Hector Berlioz publie en 1844 son Traité d'instrumentation et d'orchestration, qui inspire de nombreux compositeurs et demeure un modèle pour les ouvrages traitant du même sujet au XXe siècle
Berlioz se considérait lui-même comme un compositeur classique, prenant comme modèles Gluck, Beethoven et Weber. Sa musique a longtemps fait l'objet de controverses ou de malentendus, principalement en France.
C'est en partie pour les dissiper qu'Hector Berlioz entreprend la rédaction de ses mémoires en 1849, et rassemble certains de ses articles et nouvelles dans des ouvrages aux titres volontiers humoristiques.
Quelques-unes de ses musiques :
- Les opéras : Benvento Cellini (1838), Les Troyens (1855-1858),
- Les symphoniques : Roméo et Juliette en 1839 (dramatique), Carnaval Romain (1844),
- Les Religieuses : le Requiem (1837), L'Enfance du Christ (1854), Te Deum (1855).
Bien qu'il est fait pleins de symphonies pour des opéras... il faudra attendre les célébrations du centenaire
de sa mort (1969) et du bicentenaire de sa naissance (2003) pour que la valeur artistique et l'importance de
son oeuvre, ainsi que son rôle déterminant dans l'histoire de la musique, soient enfin reconnus, surtout dans son pays natal, et que l'intégralité de ses partitions majeures soit enregistrée.
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